Une démarche d’amélioration continue intégrant les enjeux de durabilité de mon élevage de volailles de chair, à quoi cela ressemble ?
Pour chacun des 4 fondamentaux de la Responsabilité Sociétale des Exploitations Agricoles (RSEa), voici une présentation de quelques exemples d’actions qu’il est possible de mettre en place dans un élevage volailles de chair.
Le pilier économique intègre des indicateurs technico-économiques et financiers (EBE, marge brute, charges…) ainsi que des indicateurs sur les pratiques et outils de production, pour rendre compte de la santé économique de l’exploitation.
Et concrètement ?
La performance technico-économique de l’exploitation et son adéquation avec la perception des revenus dégagés pour subvenir à la pérennité de l’exploitation et à ses besoins.
L’attention accordée aux pratiques sociétales et environnementales des entreprises ou coopératives fournissant l’élevage est aussi prise en compte dans la RSEa. Cela peut être l’impact carbone, les conditions des employés, la proximité territoriale, etc.
Le pilier sociétal concerne l’adéquation des pratiques d’élevage de volailles de chair avec les attentes des consommateurs et de la société en général.
Et concrètement ?
Le bien-être animal. Il est aussi possible d’aller plus loin que la réglementation, notamment en diminuant la densité par m², avec un accès à l’extérieur, avec l’installation de perchoirs et bottes de paille, en ayant recours à un diagnostic de bien-être animal.
Le lien aux parties prenantes : le public et les différentes personnes ou organisations qui peuvent être amenées à interagir avec l’exploitation. Ainsi, le fait de ranger et rendre présentable l’exploitation à tout moment, d’organiser des portes ouvertes, de consulter l’avis du voisinage lors d’un projet (augmentation des moyens de production par exemple), etc.
Le développement local avec l’investissement dans des associations, des syndicats, ou des organismes professionnels.
Le pilier social regroupe le confort au travail, la qualité de vie et le bien-être de l’ensemble des personnes sur l’exploitation.
Et concrètement ?
La prise en compte de la charge de travail physique ou horaire. Par exemple, la ventilation et/ou brumisation permettent de limiter l’exposition aux poussières dans les bâtiments.
La robotisation de l’exploitation, comme par exemple pour le lavage des poulaillers
Le management des salariés : leur accueil, leurs conditions de travail, part d’embauche de salariés issus d’une réorientation professionnelle ou en insertion, etc.
- La gouvernance de l’exploitation : entente entre associés, participation des salariés dans quelques décisions, etc.
Le pilier agroécologique regroupe la résilience de l’exploitation de volailles de chair, son adaptation au dérèglement climatique, ses impacts sur les ressources ou la biodiversité par exemple.
Et concrètement ?
Pour les cultures, mettre en place différentes rotations plus ou moins complexes, ainsi que la culture associée, pour protéger la biodiversité.
La résilience du cheptel : avoir un cheptel mixte comprenant plusieurs races différentes pour préserver la diversité génétique et améliorer la résilience face aux maladies
L’autonomie alimentaire de l’élevage pour maitriser les coûts et son impact environnemental
- Réduire les déchets produits sur l’élevage en réparant son matériel agricole ; en diminuant ses achats de plastiques à usage unique, etc.
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