Une démarche d’amélioration continue intégrant les enjeux de durabilité de ma production de Cultures Industrielles, à quoi cela ressemble ?
Pour chacun des 4 fondamentaux de la Responsabilité Sociétale des Exploitations Agricoles (RSEA), voici quelques exemples d’actions qu’il est possible de mettre en place dans une exploitation produisant des Cultures Industrielles.
Le pilier économique intègre des indicateurs technico-économiques et financiers (EBE, marge brute, charges…) ainsi que des indicateurs sur les pratiques et outils de production, pour rendre compte de la santé économique de l’exploitation. Et concrètement ?
La performance technico-économique de l’exploitation et son adéquation avec la perception des revenus dégagés pour subvenir à la pérennité de l’exploitation et à ses besoins.
L’attention accordée aux pratiques sociétales et environnementales des entreprises ou coopératives fournissant la filière est aussi prise en compte dans la RSEA. Cela peut être l’impact carbone, les conditions des employés, la proximité territoriale, etc.
Entretenir les bâtiments et le matériel agricole. Il existe par exemple les Coopératives d’Utilisation de Matériel Agricole (CUMA) qui permettent de mutualiser les outils de mécanisation pour diminuer les coûts, réduire son impact environnemental, et favoriser l’emploi local.
Le pilier sociétal concerne l’adéquation des pratiques de l’exploitation avec les attentes des consommateurs et de la société en général.
Et concrètement ?
Réduire l’utilisation des intrants (chimiques/de synthèse) et choisir des cultures, des variétés adaptées aux conditions climatiques et pédoclimatiques du territoire, sont deux pratiques plus respectueuses de l’environnement. Les produits proposés répondent ainsi aux attentes d’une partie des consommateurs : Produits issus d’une agriculture durable.
Réduire le gaspillage alimentaire : Commercialisation des pommes de terre non conformes aux normes concernant le calibrage ou la forme (sur-calibrage, sous-calibrage, difforme).
Les circuits courts ou la vente directe sont de nouvelles pratiques qui permettent de choisir le lieu et le prix de vente tout en renforçant le lien avec le consommateur.
Le pilier social regroupe le confort au travail, la qualité de vie et le bien-être de l’ensemble des personnes sur l’exploitation.
Et concrètement ?
Prendre en compte la charge de travail physique ou horaire. Par exemple, les heures de travail peuvent être importantes. Il existe des équipements technologiques pour diminuer la fatigue et améliorer ainsi les conditions de travail tel que le GPS.
Manager les salariés : leur accueil, leurs conditions de travail, part d’embauche de salariés issus d’une réorientation professionnelle ou en insertion, alternant en formation, etc.
La gouvernance de l’exploitation : entente entre associés, participation des salariés dans quelques décisions, etc.
Le pilier agroécologique regroupe la résilience de l’exploitation, son adaptation au dérèglement climatique, ses impacts sur les ressources ou la biodiversité par exemple.
Et concrètement ?
Mettre en place différentes rotations plus ou moins complexes, ainsi que des cultures associées et la diversité variétale, pour protéger la biodiversité
Pratiquer une agriculture encore plus durable : réduction/optimisation de l’utilisation des fertilisants et des produits phytosanitaires en mettant en place des solutions alternatives : produits de bio contrôle, faux semis, jouer avec l’inter rang, désherbages mécaniques, utilisation d’amendements organiques, modulation de dose, etc.
Réduire les déchets produits sur l’exploitation en réparant son matériel agricole ; en diminuant les achats de plastiques à usage unique, en valorisant les résidus de culture.
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